mercredi 16 novembre 2011

Libérez le potentiel de vos photos

Débuter avec Photoshop n’est pas forcement aisé. C’est un logiciel terriblement complet avec le quel on peut faire énormément de choses mais dans lequel les outils sont nombreux et il faut gérer les calques, les masques de fusion et bien d’autre choses encore. Il est très facile de se perdre.  Du coup, au début,  il est difficile d’avoir une production photographique homogène.

Comme beaucoup, je suis passé par cette phase d’apprentissage et d’expérimentations pas toujours très heureuses. Au fil du temps mon flux de travail s’est simplifié, j’ai créé des scripts pour automatiser certaines tâches répétitives... Photoshop est devenu plus amical bien qu’au final je n’exploite qu’un pourcentage infime de ses possibilités.

Une fois que vous aurez fait vos classes, il vous faudra rapidement vous interroger sur le rendu que vous voulez donner à vos photos, sur les moyens d’y parvenir et sur la méthode reproductible que vous aller employer. Cette dernière pourra s’affiner avec le temps et la pratique mais elle aura le mérite de vous permettre d’avoir un traitement homogène de vos photos.

Après avoir fréquenté beaucoup de forums francophones et anglophones, j’ai découvert le travail du photographe américain Tony KUYPER et la technique de traitement d’image qu’il a développé sur la  base des calques de luminance. Cette technique m’a tellement plu qu’elle est devenue mon unique moyen de traitement d’image.

Chaque pixel peut être caractérisé par deux valeurs : sa couleur (rouge par exemple) et sa luminance (du blanc au noir en niveaux de gris). Un pixel rouge peut donc être rouge clair  ou foncé en fonction de sa composante Luminance.

Les masques de luminance sont des sélections de pixels basées uniquement sur la valeur de luminance de chaque pixel.  Il en résulte des masques en niveau de gris offrant des dégradés de gris parfait.  Partant de là, il est possible de sélectionner des niveaux de luminosité différents allant des tons les plus clairs aux tons les plus foncés et d’ajuster les tons choisis via un calque de réglage (Niveaux…, Courbes…, …) sans toucher au reste de l’image et sans aucun problème de bordure disgracieuse.

Cette technique est très proche du travail sous agrandisseur et offre de vraies possibilités créatives. J’ai adopté cette technique depuis plus d’un an et je traite toutes mas photos presque uniquement avec.

Pour plus de renseignements sur cette technique et éventuellement acquérir les jeux de scripts pour Photoshop, merci de vous rendre sur le site de Tony KUYPER en cliquant sur le liens ci-dessous. Une traduction en Français devrait bientôt être disponible.



vendredi 7 octobre 2011

Google+

Google a mis en route son propre réseau social. Il se nomme Google+. Sur le fond, il est assez proche de Facebook. La forme est, à mon sens, plus claire que son grand frère. C'est surtout vrai pour le partage des photos.

Vous pourrez donc suivre mon actualité sur Google+ en plus de Facebook et du flux RSS de mon site.




A bientôt donc.

Seb

mardi 2 août 2011

Une fourmi à Montier-en-Der

Une bonne surprise m'attendait dans ma boite mail hier matin : une de mes photos envoyées au concours international de photographie de Montier-en-Der a été selectionnée en finale. Il s'agit de la fourmi sortant d'une Anémone printannière au crépuscule.



Il va maintenant falloir attendre le 20 novembre pour connaitre le résultat final du concours. Patience donc.

Seb

mardi 10 mai 2011

David Osborn, un maître panoramiste

David Osborn est un photographe anglais spécialisé dans la photographie panoramique. J'ai découvert son travail il y a quelques temps et j'ai immédiatement été séduit par son approche. Depuis peu, il travaille avec un appareil Seitz 6x17 sur un projet appelé Britishpanoramics.

Son travail est fortement influencé par les peintres paysagistes de l'époque Victorienne. Il en résulte des photos fortes au rendu proche de certains tableaux. Ses panoramiques en noir et blanc (il n'y en a malheureusement qu'un sur son nouveau site) ont été pour moi une révélation et une source d'inspiration. 

Sébastien

mardi 8 mars 2011

Le filé d'étoiles

Puisque les conditions pour la photographie de paysage ne sont toujours pas bonnes, je me suis lancé dans un petit challenge histoire de m'amuser un peu : la capture d'un filé d'étoiles en milieu urbain. Mon sujet a été la chapelle Saint Michel d'Aiguilhe à coté du Puy en Velay.

Le filé d'étoile, c'est quoi ?

Comme vous l'avez appris  à l'école, la terre tourne sur elle-même autour d'un axe passant par le deux pôles. Et elle tourne vite. Imaginez : la France se trouve à 45° de lat Nord. A cette latitude, la circonférence de la terre est d'environ 20 000 km que nous parcourons en 24 h à une vitesse d'environ 800 km/h.
Quand on regarde un ciel étoilé, l'immobilité n'est donc qu'apparente. Seule l'étoile polaire, qui est sur l'axe des pôle, est immobile. Toutes les autres étoiles se déplacent dans le ciel, mais ce n'est pas elles qui bougent... c'est nous qui tournons.
Par conséquent, si vous fixez votre appareil photo sur un trépieds, que vous le pointez vers le ciel et que vous choisissez un temps de pose suffisamment long (plus de 30 secondes), et bien vous serez en mesure d'enregistrer le déplacement des étoiles dans le ciel sous la forme d'un filé.

Mise en pratique.

Dans le cas présent, mon idée était de photographier la chapelle Saint Michel non illuminée, de nuit avec un beau filé d'étoiles tournant autour de l'étoile polaire. Cette dernière marquant le Nord, il fallait, pour l'avoir dans le cadre, trouver un point de vue assez haut pour ne pas être gêné par les maisons et donnant vers le Nord. La chapelle n'étant pas illuminée, seules les lumières urbaines permettraient de l'éclairer.
Plusieurs essais de cadrage à 4 000 iso m'ont permis d'être sûr que l'étoile polaire était bien dans mon champ. Pour la prise de vue en tant que telle, il est préférable de faire plusieurs prises de vues d'environ 5 minutes que nous assemblerons ensuite sous Photoshop plutôt qu'une longue exposition de plusieurs dizaines de minutes qui risque de faire monter le bruit numérique du capteur. J'utilise presque toujours les mêmes réglages : 400 iso et f:5,6. Pour le temps de pose, 3'30" ont suffi, hier, pour éviter de cramer la chapelle, mais on peut aller jusqu'à 5 minutes.
C'est parti pour 10 poses de 3'30" programmées sur ma télécommande avec un intervalle d'une seconde entre chaque pose.

3'30" - f:5,6 - 400 iso

On voit tout de suite une différence de luminosité dans le ciel due aux puissants éclairages de la Cathédrale du Puy et de la Vierge qui étaient juste dans mon dos. Dommage.

L'assemblage.

La manière la plus simple d'assembler la série d'image que vous avez faite consiste à ouvrir toutes les photos dans un même document sous Photoshop sous forme de calques et de passer chaque calque (sauf le premier) en mode Éclaircir. De cette manière, n'apparaitra sur le calque de base que les zones plus claires des autres calque et comme toutes les photos ont été prises de façon identique, seul le déplacement des étoiles devrait différer.
Vous devriez donc avoir cela :

10 x 3'30"

Cette technique a cependant un petit inconvénient qui devient visible si vous faites un agrandissement de votre photo : vos filés d'étoiles sont interrompus par des points noirs.

assemblage en mode Eclaircir simple

Il existe un autre technique un peu plus compliquée à mettre en œuvre, mais qui donne de biens meilleurs résultats. Cette technique, appelée Lighten Sceen Blending, est très bien expliquée (en Anglais) par Floris Van Breugel.

Dans un premier temps, il convient de sous exposer d'environ 1 diaph chacune des photos dans votre logiciel de dématriçage avant de les enregistrer au format TIFF.

Ouvrer ensuite les fichier sous Photoshop en utilisant : Fichier > Scripts > Chargement des fichiers dans une pile.

Vous devez avoir : calque 1, calque 2..., calque 10.

Vous allez dupliquer chaque calque sauf le premier et le dernier pour avoir : calque 1, calque 2, calque 2 copie, calque 3, calque 3 copie..., calque 10.

Là, ça devient plus compliqué.

Vous passez le calque 2 en mode Superposition puis vous sélectionner le calque 2 et le calque 1 que vous fusionnez. Vous passez ensuite le nouveau calque en mode Eclaircir.

Faites la même chose avec le calque 3 (superposition) que vous fusionnez avec le calque 2 copie et vous passez le nouveau calque en mode Eclaircir... etc...

Au final vous devez avoir cela :

Assemblage avec double calque

C'est plus compliqué mais c'est meilleur.

A vous de jouer.

Sébastien

mardi 1 février 2011

Là où souffle la Burle

L'idée me trottait dans la tête depuis un moment, mais je ne voyais pas du tout comment faire. Comment faire un livre. Et puis j'ai découvert le site Blurb et tout est devenu plus simple. Enfin, simple mais long... On ne fait pas un livre en deux heures. Il faut avoir un thème, choisir les photos, les travailler, faire la maquette, écrire un minimum de texte... Tout cela demande du temps, mais quel plaisir à la fin.

J'espère qu'en feuilletant ce modeste ouvrage, vous prendrez du plaisir et, peut-être, aurez-vous envie de l'avoir dans votre bibliothèque.

A vous de jouer...

mardi 25 janvier 2011

Un peu de studio

Je suis loin d'être un habitué de la photo de studio, mais puisqu'il n'y a pas de neige et que les paysages sont bien mornes, je me suis décidé à essayer de faire des portraits de mes deux petits.

Puisque les paysages ne sont pas blancs, j'ai décidé de faire des portraits sur fond blanc. La technique est assez simple. Elle consiste à éclairer indépendamment le sujet et le fond.




Dans un premier temps, placez votre sujet à une distance raisonnable du fond blanc (1 à 2 m) et, avec un premier flash, éclairez le comme vous souhaitez. Dans mon cas, j'ai utilisé un flash et un parapluie blanc pour renvoyer la lumière sur le sujet. Comme j'étais seul pour gérer les flashs et les petits modèles, je me suis contenté d'un éclairage classique à 45° au-dessus et 45° sur le coté gauche. J'ai réglé mon appareil en manuel à la synchro flash (1/200ème) et à F:8. En fonction de ces réglages, j'ai fait varier la puissance du flash pour obtenir une bonne exposition de mon modèle.C'est plus rapide avec un flashmètre, mais je n'en ai pas.




Une fois cette étape franchie, il est temps de mettre en route le second flash pour l'éclairage du fond. Pour qu'il soit bien blanc, il faut que l'exposition du fond soit environ 1 1/2 diaph au-dessus de celle du sujet. Pour faire simple, il va falloir que la puissance du flash éclairant le fond soit plus importante que celle du flash éclairant le sujet. Là encore, sans flashmètre, il va falloir procéder par essai-erreur jusqu'à avoir un fond bien blanc. Autre point important, il ne faut pas que l'éclairage du fond éclaire le sujet sous peine de le sur-exposer. Il va donc falloir utiliser un moreau de carton pour protéger le sujet de l'éclair du flash du fond.




A vous de jouer...

Seb

mercredi 5 janvier 2011

The Photographer's Ephemeris

Vous connaissez d'adage : Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Et bien The Photographer's Ephemeris, application gratuite créer par Stephen Trainor, devrait vous éviter de courir pour arriver à point.


Grâce à cette application utilisant Google Map, vous connaitrez l'heure de lever et de coucher du soleil et de la lune et leurs positions dans le ciel à n'importe quel moment et surtout n'importe où sur le terre.

Plus fort encore, il vous sera facile de déterminer l'heure précise à partir de laquelle un sommet recevra les premiers rayons du soleil, l'endroit où le soleil apparaitra au-dessus d'une crête ou encore l'heure à laquelle un versant passe à l'ombre...

Vous l'aurez compris, cette application est une aide précieuse pour préparer une sortie ou un voyage et être certain d'être au bon endroit au bon moment.

L'application peut être téléchargée ici : http://stephentrainor.com/tools

A vous de jouer...

Seb